Économie: les entreprises canadiennes plus pessimistes

Publié le 15/10/2012 à 12:06, mis à jour le 15/10/2012 à 12:20

Économie: les entreprises canadiennes plus pessimistes

Publié le 15/10/2012 à 12:06, mis à jour le 15/10/2012 à 12:20

Par La Presse Canadienne

Les entreprises canadiennes se montrent plus inquiètes en raison de la conjoncture mondiale qui se détériore. Photo Bloomberg à Montréal

Les entreprises canadiennes semblent se préparer à une période économique difficile et incertaine, affirme une étude rendue publique lundi par la Banque du Canada.

L'enquête trimestrielle réalisée par la banque centrale auprès des dirigeants de 100 entreprises à travers le pays démontre que le monde des affaires s'inquiète de l'avenir davantage qu'il ne le faisait il y a trois mois, et qu'il se prépare en conséquence.

L'étude témoigne d'un ralentissement des prévisions en ce qui a trait aux ventes, aux investissements et à l'embauche, dit la banque.

Les entreprises rapportent en revanche un accès plus facile au crédit, même s'il est douteux que plusieurs dirigeants choisiront de s'en prévaloir.

L'étude de la Banque du Canada contraste avec celle de la Banque de développement du Canada (BDC) publiée lundi matin, qui elle souligne que la moitié des entrepreneurs sondés prévoyaient investir dans les prochains mois.

La banque centrale explique que les entreprises qui sont les plus exposées aux problèmes de l'économie mondiale comptent aussi parmi celles qui ont le plus revu leurs attentes à la baisse, surtout en ce qui concerne les entreprises du secteur manufacturier.

Pendant ce temps, dit la banque, la demande constante pour les produits de base et la stabilité de l'économie canadienne sont causes d'optimisme pour les dirigeants.

«La détérioration des perspectives des entreprises ajoute au climat d’incertitude actuel», écrit dans une note Benoit P. Durocher, économiste principal chez Desjardins. À son avis, la Banque du Canada devra donc faire preuve de prudence et attendre encore plusieurs mois avant de remonter ses taux d’intérêt directeurs.

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