Coup sur coup, les universités Laval, Concordia et du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) annoncent une recrudescence de ressources allouées à la recherche dans des secteurs qui ont un impact majeur sur l'avancement du développement durable. À l'Université Laval L'institut Hydro-Québec en environnement, développement et société (institut EDS) de l'Université Laval a annoncé cette semaine le lancement de sa Chaire de recherche en prévisions et actions hydrologiques. Le titulaire de la Chaire sera François Anctil, ingénieur-hydrologue, professeur et chercheur au Département de génie civil de la Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval. Les travaux de ce nouveau centre de recherche visent à améliorer la prise de décision en matière de gestion des eaux par une évaluation plus précise de l'incertitude liée aux prévisions hydrologiques et météorologiques. Ces travaux toucheront les activités liées à la circulation des eaux urbaines, à la prévention des conséquences des sécheresses et des inondations, à la préservation et la réhabilitation des rivières, à la gestion de l'irrigation et de l'épandage de fertilisants dans les champs ainsi qu'à la sécurité des barrages et des populations qui vivent en aval de ceux-ci. La Chaire travaillera en partenariat avec, notamment, le Centre d'expertise hydrique du Québec et le Département de recherche en prévisions numériques d'Environnement Canada. À l'Université Concordia Le chancelier de l'Université Concordia, David O'Brien, a annoncé, pour sa part, un don de 2 M$ au John Molson School of Business (JMSB) qui servira à la création du Centre for Sustainable Enterprise. Ce centre abritera le David O'Brien Distinguished Professorship in Sustainable Enterprise ainsi que le David O'Brien Distinguished Scholars in Sustainability. L'objectif du Centre est de développer une approche globale qu inclura les trois pôles du développement durable, soit la protection de l'environnement, la justice sociale et la gouvernance éthique. Les résultats des recherches seront mis au services des entreprises pour les aider à intégrer dans leurs activités des technologies propres et innovantes ainsi que des modèles d'affaires durables. À l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue À l'UQAT, le Programme des chaires de recherche du Canada vient d'annoncer le renouvellement de la chaire de recherche du Canada sur la restauration des sites miniers abandonnés, du professeur Bruno Bussière, et celle en gestion intégrée des rejets miniers sulfureux par remblayage du professeur Mostafa Benzaazoua. Les fonds associés à ces chaires permettront aux chercheurs de poursuivre les travaux en cours, d'attirer et former davantage de personnel hautement qualifié et d'acheter de nouveaux équipements. Bruno Buissière est également titulaire adjoint de la Chaire CRSNG-Polytechnique-UQAT en environnement et gestion des rejets miniers. Ses travaux portent en particulier sur les méthodes pour contrer le drainage minier acide provenant de sites miniers actifs ou abandonnés, un des défis environnementaux majeurs à l'échelle mondiale. Quant aux travaux du professeur Mostafa Benzaazoua, ils visent une gestion optimale des rejets miniers en amont pour simplifier la restauration des sites miniers en aval. Ses recherches englobent l'utilisation des rejets sulfureux dans le remblai en pâte, la désulfuration des rejets de concentrateur et la valorisation de divers sous-produits industriels.