Le premier ministre François Legault a reconnu, lundi, être en partie responsable du dérapage qui a eu lieu au Salon bleu le jour de l’anniversaire de la mort de Joyce Echaquan. (Photo: La Presse Canadienne)
Québec — Le premier ministre François Legault a reconnu, lundi, être en partie responsable du dérapage qui a eu lieu au Salon bleu le jour de l’anniversaire de la mort de Joyce Echaquan.
Le 28 septembre dernier, le débat entourant le racisme systémique et les relations avec les Premières Nations avait tourné à la foire d’empoigne avec les partis d’opposition.
M. Legault a également été accusé de manquer d’empathie deux jours plus tard, lorsqu’il a refusé de faire de la Journée nationale de la vérité et réconciliation un jour férié pour des raisons de «productivité».
Lundi, dans un message publié sur sa page Facebook, le premier ministre est revenu sur les événements en faisant son mea culpa.
Il s’est dit «conscient» que les élus n’avaient pas envoyé le «message de compassion et de solidarité» que la situation exigeait.
«Je m’inclus là-dedans, a-t-il écrit, et je prends la responsabilité qui me revient. Comme premier ministre, j’ai le devoir de donner l’exemple.
«Ce que la situation exige de nous, c’est de laisser la partisanerie de côté», a poursuivi le premier ministre.
M. Legault faisait amende honorable lundi, alors qu’on soulignait la Journée de commémoration pour les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
