Crise: le FMI craint une contagion

Publié le 20/09/2011 à 10:42, mis à jour le 20/09/2011 à 10:46

Crise: le FMI craint une contagion

Publié le 20/09/2011 à 10:42, mis à jour le 20/09/2011 à 10:46

Par AFP
Cela "reste une priorité", affirme l'organisation, qui invite une nouvelle fois les banques à renforcer leur capital pour être mieux armées contre les chocs économiques. Un appel du même type avait déjà été lancé fin août par la directrice du FMI, Christine Lagarde, qui avait reçu une pluie de critiques.

De nombreux dirigeants européens avaient fait valoir la bonne santé de leurs grands établissements, sans convaincre les marchés financiers.

Mardi, la Commission européenne a toutefois reconnu que de nouvelles banques allaient vraisemblablement devoir être recapitalisées en raison de la crise.

"Des efforts devraient être faits immédiatement et de manière plus ambitieuse que prévu par les régulateurs pour renforcer le capital des banques dont les faiblesses ont été mises en évidence lors des tests de résistance", affirme le FMI dans son rapport semestriel.

D'après ces tests imposés à 91 banques du Vieux continent, 8 établissements financiers ont besoin d'au moins 2,5 milliards d'euros pour renforcer leur capital.

Mais le FMI invite à aller plus loin et plus vite: il recommande aux banques fragiles de renforcer leurs fonds propres au-delà des critères définis par le cadre réglementaire qui doit être mis en place graduellement à partir de 2013.

Selon ces règles appelées "Bâle III", les banques doivent mettre en réserve des fonds propres représentant 7% du montant des prêts qu'elles accordent à leurs clients, contre 2% jusqu'ici. A la nuance près qu'elles ont jusqu'en 2019 pour appliquer dans leur intégralité ces règles.

Enfin, le FMI appelle les dirigeants européens à mettre en oeuvre rapidement leurs décisions du 21 juillet, dont le renforcement du Fonds européen de soutien aux pays fragiles, le FESF.

Lors de ce sommet extraordinaire qui a défini les contours d'une nouvelle aide à la Grèce, la zone euro avait accepté que le FESF puisse soulager les banques en rachetant leurs titres de dette publique sur le marché.

A l'époque, le président français Nicolas Sarkozy n'a pas hésité à qualifier cette avancée d'"amorce de Fonds monétaire européen".

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