L’entreprise de fast-food Quick a décidé au cours du week-end de cesser d’utiliser un film publicitaire présentant Nicolas Anelka. Photo : Bloomberg
Les commanditaires de l’équipe nationale française commencent à se distancier de la formation, alors que les scandales entourant les Bleus se multiplient.
Lundi, la banque française Crédit Agricole a indiqué qu’elle annulait sa campagne de publicité faite avec l’équipe, après que les joueurs eurent refusé de s’entraîner en soutien au joueur expulsé, Nicolas Anelka.
«Nous suspendons notre campagne sur nos produits d’assurances qui présentent l’équipe de France», a dit une porte-parole du Crédit Agricole, en référence à une campagne qui devait se terminer le 25 juin.
L’entreprise de fast-food Quick a décidé au cours du week-end de cesser d’utiliser un film publicitaire présentant Nicolas Anelka, et le géant Procter & Gamble a annoncé l’arrêt d’une campagne publicitaire télévisuelle de la marque de chips Pringles où M. Anelka était aussi présent.
«Cette campagne reposait sur l’idée de la nature festive du soccer, laquelle n’est plus évidente dans les circonstances actuelles», mentionne l’entreprise.
Adidas, pour sa part, un autre important commanditaire de l’équipe de France, s’est déclaré «surpris et attristé» par le comportement des joueurs français, mais a dit vouloir conserver sa commandite qui expire cette année.
Après s’être mis en grève ce week-end, les joueurs de l’équipe française ont repris l’entraînement ce lundi en préparation d’un match contre l’Afrique du Sud, mais en portant des chandails où ne figurait aucun commanditaire.
La Fédération française de football a justifié l’absence de commanditaires en affirmant que l’équipe se conformait simplement aux règles de la FIFA qui réclame de tels chandails à la veille d’un match.
Avec Reuters.
