La Russie exige qu'un éventuel accord sur le climat à la conférence de Copenhague lui réserve un statut préférentiel, affirmant avoir déjà rempli les objectifs fixés par le protocole de Kyoto.
Alexander Bedritsky, conseiller du président Dimitri Medvedev, a affirmé à Moscou que la Russie avait déjà réduit ses émissions de gaz à effet de serre (GES) par rapport à ses niveaux de 1990, et ce avant la limite de 2012 imposée par le protocole de Kyoto. Selon lui, la Russie émet aujourd'hui 34% de GES de moins qu'en 1990.
En conséquence, Moscou souhaite une récompense et demande qu'un éventuel accord trouvé à Copenhague lui octroie plus de libertés que d'autres pays industrialisés dans l'émission de GES.
Alexander Bedritsky s'est toutefois déclaré pessimiste sur une issue positive de la conférence de Copenhague.
Le président russe Dimitri Medvedev sera présent jeudi et vendredi prochains à Copenhague pour la clôture de la conférence des Nations unies sur le climat.