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L’arrivée de Walmart dans le commerce de détail alimentaire a probablement allégé la facture d’épicerie des Québécois, selon l’édition 2013 du Bottin statistique de l’alimentation publié par le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
En 2012, les ventes du commerce de détail alimentaire ont diminué de 1,8% à 23,1 G$. « Le développement continu et rapide de concurrents non traditionnels, plus particulièrement de WalMart, de Costco et, prochainement, de Target, influence inévitablement les stratégies d’affaires des grands distributeurs alimentaires traditionnels », peut-on lire dans le rapport.
Cette concurrence exerce une pression sur les marges d’exploitation des grands détaillants alimentaires. Ce contexte « pourrait, en partie, expliquer la diminution de la valeur des ventes des supermarchés constatée au cours des dernières années », ajoutent les experts du ministère.
Le rapport note que Loblaw, Sobeys et Metro accaparent près de 70% du marché. Loblaw possède les enseignes Provigo, Maxi et Loblaws. Sobeys exploite IGA. Metro compte en son sein Metro, Super C, Marché Richelieu et Marché Adonis.
Près du quart des ventes alimentaires proviendraient des pharmacies, des magasins à grande surface, des supercentres et des clubs-entrepôts comme Costco.
En réaction, les grands joueurs de l’industrie se concentrent sur leurs activités ou diversifient leurs sources de revenus, note le rapport.
La proposition d’achat présenté à Shoppers Drug Mart (Pharmaprix au Québec) par Loblaw en est un bon exemple. L’épicier a offert 12,4 G$ pour acquérir la chaîne de pharmacies. Des rumeurs persistantes évoquent l’acquisition de Groupe Jean Coutu par Metro, même si la direction du pharmacien de Longueuil dément.
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