Commission: BPR a participé sans réfléchir

Publié le 19/03/2013 à 11:12, mis à jour le 19/03/2013 à 11:45

Commission: BPR a participé sans réfléchir

Publié le 19/03/2013 à 11:12, mis à jour le 19/03/2013 à 11:45

Par La Presse Canadienne

Pierre Lavallée, président de BPR [Photo : www.ceic.gouv.qc.ca]

Devant la Commission Charbonneau mardi, Pierre Lavallée, président de BPR, a expliqué que c'est le manque de garde-fous et d'organismes auxquels se plaindre qui ont fait que son entreprise a continué de participer aux stratagèmes de collusion et de contributions politiques, malgré sa réticence à le faire.

M. Lavallée a expliqué que la création de la commission a été une forme de soulagement pour lui. Aujourd'hui, s'il était confronté à semblable situation, il saurait où se plaindre et quoi faire.

Mais à l'époque où BPR a participé au stratagème de collusion entre les firmes de génie, durant les années 2000, elle l'a fait parce qu'elle craignait de ne pas avoir de contrats si elle s'y refusait.

Il a admis que BPR n'a pas suffisamment réfléchi aux conséquences, a participé au système croyant ne pas pouvoir faire autrement.

Après M. Lavallée, la commission entendra le témoignage d'un enquêteur de la Sûreté du Québec, Jocelyn Nadeau, puis Rosaire Sauriol, de la firme de génie-conseil Dessau.

Par ailleurs, le gouvernement du Québec a annoncé qu'il acceptait de prolonger le mandat de la commission. Celle-ci avait demandé une prolongation jusqu'en avril 2015, alors qu'à l'heure actuelle, son rapport est prévu le 19 octobre prochain.

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