Dans une lettre diffusée hier, le Conseil patronal de l'environnement du Québec (CPEQ) et Équiterre pressent le gouvernement du Québec à déterminer, par décret, des cibles de réduction d'émission de gaz à effet de serre.
Cette démarche s'inspire du Communiqué de Copenhague, une initiative du prince Charles et de l'Université Cambridge. Plus de 700 entreprises de partout sur la planète - dont tous les pays du G20 - ont signé cette déclaration qui demande à la communauté internationale d'adopter «une entente robuste et ambitieuse» lors du Sommet Copenhague.
Le Communiqué de Copenhague demande notamment que l'ensemble des pays de la planète établisse un plafond d'émissions de gaz à effet de serre (GES) afin d'obtenir des réductions à l'échelle mondiale de 50 à 85 % d'ici 2050 sous les niveaux de 1990.
Le CPEQ et Équiterre joignent donc leur voix au mouvement. Les deux organisations indiquent que le milieu des affaires québécois désire faire disparaître le fossé qui sépare trop souvent les préoccupations environnementales des considérations économiques.
Cette dichotomie « n'a plus sa place dans la société d'aujourd'hui. Une économie prospère doit dorénavant passer par une prise en compte des questions environnementales en général et de celle des changements climatiques en particulier », est-il écrit dans la lettre.