Les nations du monde ont à nouveau lancé, lundi, une tentative pour combler le fossé entre les pays riches et les pays pauvres dans le combat contre les changements climatiques, avec des preuves démontrant que le climat terrestre subit déjà des modifications qui toucheront tous les pays.
Au cours de négociations d'une durée de deux semaines, la conférence rassemblant les 193 pays membres des Nations unies espère conclure des ententes qui paveront la voie à des investissements de plusieurs milliards de dollars pour les pays en développement, afin de les doter des technologies vertes qui les aideront à se débarrasser des combustibles fossiles nuisibles à l'environnement.
Après un décevant sommet l'an dernier à Copenhague, il n'y a plus d'espoir d'obtenir cette année un accord instaurant des limites contraignantes de pollution pour les pays industrialisés. Un tel accord était sensé tracer le chemin à suivre vers une réduction des gaz à effet de serre d'ici 2050, moment où des scientifiques affirment que leur niveau devrait être inférieur de moitié à son niveau actuel.
Quatre-vingt-cinq pays se sont spécifiquement engagés à réduire leurs émissions ou à contenir la croissance de celles-ci, mais ces promesses n'équivalent pas, et de loin, à ce qui est nécessaire pour empêcher que la hausse des températures n'atteigne un niveau dangereux.
Les récriminations ayant suivi le sommet danois ont soulevé des doutes quant à la possibilité que les négociations onusiennes, qui requièrent au moins l'accord tacite de tous les pays, puissent jamais fonctionner.
L'adoption de normes réduites à Cancun, si la chose est possible, pourrait redonner confiance dans ce processus.
