Un projet de modernisation du Centre, d'une valeur de quelques millions de dollars, sera présenté à Recyc-Québec, au plus tard le premier octobre. Les plans et devis sont faits. Pour le seul mois d'avril, pas moins de 26 tonnes d'objets «indésirables» ont été extraits de la chaîne de triage du Centre de tri de la rue Bulstrode.
Inauguré en 1996, le Centre n'a pas été conçu pour traiter autant de rejets, ce qui diminue la productivité et entraîne des bris d'équipements. «Jamais auparavant, nous n'avons connu un tel relâchement dans les habitudes de récupération», a dit Johnny Izzi, actionnaire à 49% de la société Gesterra propriétaire du Centre de tri. «Généralement, on écarte environ 7% des matières non conformes de nos tables de tri. Depuis deux mois, on est passé à 15%», a dit Réal Fortin, directeur du Centre.
Recyc-Québec pourrait recevoir une subvention du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs.
Un exemple parmi d'autres des difficultés des Centres de tri: les sacs de plastique biodégradables, comme ceux du Publisac. Ces sacs se détruisent au bout de quelques années et ils se mélangent mal aux autres. On dit, par exemple, qu'une chaise faite de sacs recyclés mélangés avec des sacs biodégradables finirait par avoir l'apparence d'un fromage gruyère... avec plein de trous dedans.