Le milieu des affaires s'est montré ambivalent face au budget Bachand, heureux de certaines mesures mais déçu par d'autres.
Ainsi, la Fédération des chambres de commerce du Québec a salué le "courage" du gouvernement d'avoir haussé les droits de scolarité à l'université pour rehausser le financement de ces institutions et le félicite d'avoir haussé les contributions au Régime des rentes du Québec. L'organisme se montre toutefois sceptique face au contrôle des dépenses gouvernementales, notamment en santé et en éducation.
De son côté, la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, porte-parole des PME, s'insurge contre le fait que les employeurs seront tenus d'offrir un régime de pension agréé collectif à leurs employés.
Du côté syndical, on n'a pas caché sa déception; la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, a dit comprendre les hausses de cotisations à la Régie des rentes mais elle s'insurge contre la hausse des pénalités pour les travailleurs qui prennent leur retraite avant 65 ans, une mesure injuste pour les travailleurs qui occupent des emplois exigeants physiquement selon elle.
Quant à la hausse des droits de scolarité, Mme Carbonneau l'a qualifiée de véritable désastre.
Le président de la FTQ, Michel Arsenault, a offert sensiblement le même son de cloche dans les dossiers de la retraite et des frais de scolarité.
Pour sa part, le Front d'action populaire en réaménagement urbain s'est dit déçu de la révision à la baisse du nombre de nouveaux logements sociaux qui seront construits.
A l'opposé, l'Association des CPE s'est réjouie de retrouver dans le budget les 15 000 nouvelles places promises depuis des années par les libéraux, tout en déplorant le nouvel échéancier de 2016 plutôt que 2013.