Aviation : NAV Canada cherche à réduire les émissions de GES

Publié le 11/01/2011 à 19:53

Aviation : NAV Canada cherche à réduire les émissions de GES

Publié le 11/01/2011 à 19:53

NAV Canada prévoit enregistrer des économies en carburant et des réductions de GES estimées à 4,3 milliards de dollars et à 13,4 millions de tonnes métriques d'émissions de gaz à effet de serre (GES), de 1996 à 2016.

«Dans l'ensemble, nous sommes en voie de réaliser des économies encore plus importantes sur le plan des GES et du carburant que ce que nous avions prévu en 2009», a affirmé par voie de communiqué John Crichton, président et chef de la direction de NAV Canada.

Le fournisseur canadien de services de navigation aérienne a annoncé un nouveau projet dans le cadre de ses efforts visant à réduire les émissions de GES produites par l'industrie de l'aviation, grâce à un débit sécuritaire et plus efficace de la circulation aérienne.

La société dirigera un nouveau programme international d'économie de carburant et d'émissions de GES, en partenariat avec les NATS du Royaume-Uni et Air France. Le projet vise à améliorer l'efficacité des vols dans l'espace océanique achalandé de l'Atlantique Nord.

Le projet du corridor ENGAGE est entrepris en collaboration avec la communauté européenne, les États-Unis et le Canada. Il vise à améliorer l'efficacité des 350 000 vols qui sillonnent l'espace aérien de l'Atlantique Nord chaque année.

«Chaque année, plus de 350 000 aéronefs évoluent dans l'espace aérien de l'Atlantique Nord», a précisé Rudy Kellar, vice-président, exploitation, de NAV Canada. «Si seulement 3 % des vols peuvent varier leur vitesse et leur altitude de manière à accroître l'efficacité, nous pourrions économiser chaque année 2,7 millions de litres de carburant et éviter l'émission d'environ 7 200 tonnes en GES.»

Dans le cadre de ce projet, des vols d'essai seront évalués pour déterminer la faisabilité et le potentiel d'une réduction des émissions de GES dans l'espace océanique de l'Atlantique Nord. En fonction des données de vol actuelles des lignes aériennes, les résultats des vols d'essai seront comparés aux activités «normales» de vols transatlantiques semblables. Les essais commenceront en février et se poursuivront jusqu'au printemps 2011.

Les vols d'essai permettront d'étudier la viabilité de deux concepts d'exploitation dans l'Atlantique Nord, soit le changement d'altitude progressif ou continu et le changement correspondant de la vitesse de l'aéronef.

«Nous sommes très heureux d'unir nos efforts à ceux d'Air France et des NATS dans le cadre de ce projet», a ajouté M. Crichton. «Il vient renforcer les nombreuses améliorations apportées à la gestion de la circulation aérienne océanique par NAV Canada, y compris la surveillance dépendante automatique en mode diffusion (ADS-B), pour réduire l'espacement des aéronefs et accroître la capacité de l'espace aérien.»

Cette capacité supplémentaire permettra à certains aéronefs sillonnant l'Atlantique Nord de varier leur vitesse et leur altitude pour économiser du carburant et réduire les émissions de GES.

Les évaluations indiquent qu'en variant sa vitesse et son altitude, un vol océanique peut économiser environ 250 litres de carburant et éviter l'émission de 650 kilos de GES.

Le projet du corridor ENGAGE est réalisé dans le cadre du programme AIRE (Atlantic Interoperability Initiative to Reduce Emissions), en collaboration avec SESAR Joint Undertaking. Ce dernier a été créé en vertu de la loi de la communauté européenne, en 2007, pour moderniser le système de gestion de la circulation aérienne européen.

Source : SESAR Joint Undertaking

 

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