En France, un entrepreneur profite aussi du phénomène, mais pour proposer... des abris antiatomiques. Enzo Petrone ne croit pas au « 21-Décembre », mais il vend des abris antiatomiques depuis 1995, en Suisse, son pays natal, et a monté sa propre affaire en France au mois de mars, écrit le journal Le Monde.
Selon le quotidien français, les clients d'Enzo Petrone ne sont pas « des excités de la fin du monde, des originaux. Ils sont pères de famille, pensent à Fukushima, aux 58 réacteurs nucléaires répartis sur le sol français, au changement climatique, aux guerres... Ils partagent une angoisse diffuse et y répondent de façon pragmatique : par un abri. »
Car depuis des siècles, les annonces de fin du monde ne manquent pas. Pour preuve, The Economist publie des graphiques décrivant que la fin du monde était déjà notée dans les journaux des papes, des prédicateurs ou encore des réformateurs.
Mais finalement la fin du monde, c'est peut-être le cinéma qui en parle le mieux et qui, comme le monde des affaires, y voit une façon d'engranger de nouvelles recettes.