«Notre expansion à l’étranger me hante», dit la présidente de Première Moisson

Publié le 30/03/2011 à 17:34, mis à jour le 01/04/2011 à 13:53

«Notre expansion à l’étranger me hante», dit la présidente de Première Moisson

Publié le 30/03/2011 à 17:34, mis à jour le 01/04/2011 à 13:53

Par Stéphane Rolland

Photo : LesAffaires.com

Le concept pour étendre les activités de Boulangerie Première Moisson à l’extérieur du Québec est prêt, mais sa présidente Liliane Colpron préfère se montrer prudente avant de faire le grand saut, a-t-elle déclaré lors d’un dîner-conférence devant les diplômés de l’HEC.

«C’est un projet qui me hante depuis toujours, a-t-elle confié à un public majoritairement féminin. Je me suis assagi. Le développement international est un projet risqué. Nous avons donc décidé de nous montrer prudents : ce ne sera pas pour maintenant.»

«C’est plus difficile de conquérir le marché anglophone, ajoute Josée Fiset, vice-présidente du marketing et fille de Mme Colpron, qui participait également à la conférence. La clientèle anglophone a tendance à consommer moins, mais elle cherche des produits ciblés. C’est plus facile de développer nos activités au Québec.»

Les femmes et la famille

La conférence se déroulait sous forme d’entrevue. Une animatrice interrogeait les deux femmes d’affaires qui parlaient de leur parcours professionnel. Les discussions ont principalement porté sur le succès conjugué au féminin et sur l’entreprise familiale.

Rappelons que Mme Colpron a lancé sa première boulangerie en 1970 à une époque où les femmes entrepreneures ne courraient pas les rues. Première Moisson est une entreprise familiale. Les trois enfants de la présidente y travaillent ainsi qu’un de ses petits-enfants.

Mme Colpron est fière de pouvoir travailler en harmonie avec sa famille. Si la collaboration familiale se déroule bien, elle avoue qu’elle a hésité avant de recruter sa fille à la fin de son diplôme. «Je voulais que ma fille travaille à l’extérieur quelques années afin qu’elle ait un vrai patron, explique-t-elle. On ne peut pas être aussi sévère avec ses enfants.»

Devant un public visiblement intéressé à l’avancement des femmes dans le monde des affaires, Mme Colpron a affirmé que la gent féminine a vu son horizon s’élargir. En 1940, les citoyennes ne pouvaient même pas voter aux élections provinciales, a-t-elle rappelé. «Les jeunes femmes en ont conscience, constate-t-elle. Elles sentent que leurs projets sont à leur portée. »

 

 

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