Yanick Desnoyers : le pire est passé

Publié le 17/02/2009 à 00:00

Yanick Desnoyers : le pire est passé

Publié le 17/02/2009 à 00:00

C’est de sa lecture du marché immobilier que Yanick Desnoyers puise son optimisme. Il prédit un retournement dans le courant de l’année 2009 sur la base de plusieurs indicateurs qu’il estime positifs, notamment :

- Les prix des logements sont de nouveau abordables pour les ménages. À un niveau de 2,9 fois le revenu annuel des ménages, le prix médian des maisons est revenu à son niveau d’équilibre de long terme.

- Les inventaires de maisons et d’appartements ont chuté d’environ un million par rapport à leur pic. Le marché est à mi-chemin de la correction se rapprochant ainsi de son plancher.

«Il suffirait que 5% des 10 millions de locataires qui gagnent plus de 50 000 dollars américains par an optent pour un achat immobilier pour éponger une année entière d’inventaire au taux actuel», estime l’économiste.

Yanick Desnoyers estime que la progression du chômage ne se traduira pas, comme certains le craignent, par une nouvelle vague de saisies immobilières. Il pense que les acheteurs reviennent sur le marché, incités par des taux d’intérêt faibles.

«Par le passé, des taux d’intérêt très faibles ont été les meilleurs énergisants que le marché ait connu», dit-il.

S’appuyant également sur les cycles économiques connus lors des dernières récessions, Yanick Desnoyers relève que le marché immobilier récupère plus tôt que l’économie générale. Le marché du logement précède celui de l’emploi dans un cycle de sortie de récession.

Tous comptes faits, Yanick Desnoyers estime que le vent a tourné et que, mesures de relance aidant, la conjoncture s’annonce plus favorable.

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