(Photo: Bloomberg)
Les assouplissements entourant la vente de vins québécois dans les dépanneurs et épiceries de la province ne sont pas une brèche dans le monopole de la Société des alcools du Québec (SAQ), estime son président et chef de la direction, Alain Brunet.
En marge d'une allocution devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, mercredi, il a estimé que cela n'aurait pas d'impact financier à court terme sur la performance financière de la société d'État.
Déposé la semaine dernière par le ministre des Finances Carlos Leitao, le projet de loi 88 fera en sorte que les vins québécois et d'autres produits, comme l'hydromel et le cidre, pourront se retrouver sur les tablettes des quelque 8000 épiceries et dépanneurs de la province sans transiter par la SAQ.
Il s'agissait d'une promesse formulée par le gouvernement Couillard depuis sa victoire à l'élection de 2014 afin de donner un coup de pouce aux ventes de vins québécois.
Au cours d'une mêlée de presse, M. Brunet a reconnu que la société d'État n'aura pas de marge sur les produits vendus, ajoutant qu'il s'agissait toutefois d'un volume «plus limité».
«Nous voyons cette cohabitation d'un bon oeil, a-t-il dit. On ne prévoit pas d'impact financier.»
