Rona se transforme pour s'en sortir

Publié le 11/08/2009 à 00:00

Rona se transforme pour s'en sortir

Publié le 11/08/2009 à 00:00

Par Olivier Schmouker

Ainsi, le bénéfice net de Rona, incluant les éléments inhabituels, a chuté au deuxième trimestre de 20,7%, pour s'établir à 60,8 millions de dollars, soit 0,51 $ par action.

Comment expliquer une telle baisse? Tout bonnement par les effets de la récession :moins de mises en chantier et de projets de rénovation, donc moins de ventes, selon la direction de Rona. C’est bien simple, les ventes ont globalement reculé de 7%, à à 1,4 milliard de dollars.

À quoi s’attendre à court terme? La direction de Rona se fait prudente à ce sujet : «Aujourd’hui, rien n'indique que la situation va en s'améliorant de façon significative dans notre industrie», dit Robert Dutton, président et chef de la direction, de Rona.

«Le niveau de confiance des consommateurs demeure relativement bas et le taux de chômage très élevé, incitant les consommateurs à la prudence, à la recherche d'aubaines et à la réalisation de travaux de rénovation de moindre envergure qu’auparavant», ajoute-t-il.

Rona va se retrousser les manches

Cela étant, la direction de Rona ne compte pas ne rien faire, en attendant que la reprise survienne. Au contraire, elle entend accélérer son programme de transformation, dans l’optique de mieux s’adapter à la demande.

Par exemple, Rona va lancer un nouveau concept de magasin, à savoir un magasin spécialisé. Ce dernier mettra en vente différents produits de décoration, une sélection de peintures, un service de consultation et un support technique. Il s’adressera tant aux bricoleurs du dimanche qu’aux professionnels. «Trois magasins de ce type ouvriront dans la grande région de Montréal, dès cet automne», indique M. Dutton.

Autre nouveauté : Rona va se lancer dans la vente de nouveaux produits pour elle, comme les gadgets de sécurité, les petits électroménagers, les vêtements de travail et de jardinage ainsi que les produits de l'automobile.

Ce n’est pas tout. Rona entend aussi poursuivre ses opérations d’amélioration de profitabilité. Par exemple, la chaîne de quincailleries a déjà «amélioré ses conditions d’achat auprès de ses fournisseurs», et veut poursuivre en ce sens. Idem, elle a effectué «le redressement des magasins les moins rentables», et noté que ceux-ci ont depuis nettement amélioré leurs ventes et bénéfices d’exploitation, d’où sa volonté de continuer aussi en ce sens.

Autre exemple : ses coûts de logistique ont diminué de 1 million de dollars au deuxième trimestre, à la suite d’un meilleur contrôle des transports et de la gestion de la demande.

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