Reitmans n’est pas au bout de ses peines

Publié le 29/05/2012 à 18:28, mis à jour le 29/05/2012 à 18:38

Reitmans n’est pas au bout de ses peines

Publié le 29/05/2012 à 18:28, mis à jour le 29/05/2012 à 18:38

Par Stéphane Rolland

Reitmans ne semble pas être au bout de ses peines. Le détaillant montréalais a dévoilé des résultats décevants mardi après la fermeture des marchés, tandis que les analystes espéraient l’arrivée de meilleurs jours.

Au premier trimestre (terminé le 28 avril), les ventes ont reculé de 1% à 217 millions de dollars. Les analystes anticipaient plutôt une croissance de 2,7% à 225 millions.

La rentabilité déçoit également. La société dévoile une perte nette de 53 000$, comparativement à un profit de 624 000$ à la même période l'an dernier. La perte par action se trouve donc à 0 cent, contre un bénéfice de 1 cent. Les analystes anticipaient plutôt un bénéfice par action de 9 cents.

Pour expliquer ce revers, l’entreprise pointe vers «un environnement instable pour la vente au détail, marqué par l'intensification des activités promotionnelles». La hausse du prix de l’essence et des denrées alimentaires aurait aussi réduit la marge de manœuvre des consommateurs, ajoute-t-on.

Les ventes comparables ont reculé de 0,7%, toujours par rapport à la même période l’an dernier. La marge brute de la société passe de 65,8% à 64,6%. Les fluctuations du dollar américain expliqueraient ce changement.

Des attentes plus élevées

Les résultats sont loin de l’optimisme des analystes. Reitmans avait enregistré un exercice décevant, mais ceux-ci avaient bon espoir de voir le détaillant rebondir.

À la fin mars, LesAffaires.com citait l’analyste John D. Morris de BMO Marchés des capitaux qui prévoyait que le redoux au printemps favoriserait la consommation. Il avait aussi réitéré sa confiance dans la société à long terme.

Plus récemment, Mark Petrie de Marché mondiaux CIBC se montrait plus pessimiste. Il anticipait un bon trimestre, mais il disait que cela s’expliquait par la déconfiture de Zellers. Cette situation temporaire prendra fin avec l’arrivée de Target, selon lui.

Finalement, ni la déconfiture de Zellers, ni le redoux printanier n’auront permis le rebond attendu.

 

 

 

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