Cette concurrence se fait surtout sur le plancher des supermarchés à escompte, a précisé M. La Flèche, citant au passage l’offensive de Walmart dans l’alimentation (Supercentres), tant en Ontario qu’au Québec. La conversion d’un nombre croissant de magasins adoptant des bannières à escompte, comme Maxi (Loblaw) et Price Chopper (Sobeys), force également Metro au maintient de prix bas.
«Les campagnes de rabais (offres promotionnelles) n’ont jamais été aussi agressives dans les magasins à escompte qu’actuellement», évalue M. La Flèche.
Le contrôle des coûts et le succès dépassant les attentes du programme de fidélisation au Québec permettent à Metro de résister à la tempête pour l’instant. La chaîne a acheté sept magasins de trois associés différents au cours du dernier trimestre, et rénové 12 de ses supermarchés depuis six mois. Son enveloppe de rénovation et d’amélioration de ses magasins s’élève à environ 200M$ cette année.
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