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Le détaillant de vêtement de yoga Lululemon quittera la Bourse de Toronto le 24 juin prochain, a indiqué l’entreprise dans le cadre du dévoilement de ses résultats jeudi et lors de l’annonce du départ de sa dirigeante.
Les échanges sur le parquet canadien ne seraient pas suffisants pour justifier les 95 000$ que coûte l’inscription de l’entreprise de Vancouver annuellement. Désormais, la société sera inscrite uniquement au Nasdaq à New York.
C’est un coup dur pour la Bourse de Toronto, qui perd une société de consommation en vogue. Rappelons que le S&P/TSX est grandement concentré dans des secteurs en perte de popularité : banques, matériaux et énergie. L’indice canadien lutte pour afficher un gain en 2013 tandis que les marchés américains enregistrent déjà une performance supérieure à 10%.
Le cas de Lululemon n’est pas unique. D’autres sociétés canadiennes sont davantage échangées sur le parquet américain que canadien. En moyenne, 11 millions d’actions de l’aurifère Barrick Gold changent de main chaque jour à Wall Street. C’est deux fois plus qu’à Toronto.
Pour BlackBerry, la moyenne est de 36 millions de titres échangés à New York, contre 9,6 millions à Toronto.