[Photo: Bloomberg]
Les ventes du temps des Fêtes ont dépassé les attentes au Canada mais la nouvelle année comportera son lot de défis pour les détaillants.
Les détaillants auront la vie dure en 2011, affirme le cabinet de conseil Ernst & Young dans un communiqué. Trois principaux défis se dressent devant eux : l’afflux de concurrents étrangers, un dollar canadien à la hausse et une baisse possible du pouvoir d’achat des consommateurs.
« Les détaillants canadiens seront confrontés à une compétition accrue de la part de concurrents étrangers déterminés à obtenir une part du marché d’un secteur en pleine reprise. Ils n’auront d’autre choix que de se défendre vigoureusement.», explique Daniel Baer, associé et leader national pour le secteur du commerce de détail chez Ernst & Young.
Par ailleurs la valeur du dollar canadien qui se négocie actuellement à parité avec le billet vert, ne cesse de croître. Cela continuera probablement à favoriser le magasinage transfrontalier traditionnel et les achats en ligne, affirme Ernst & Young.
Enfin, l’augmentation des prix du pétrole, la hausse des taxes à la consommation dans certaines provinces, la montée des taux d’intérêt et la progression des prix de certains produits de fabrication pourraient réduire le pouvoir d’achat des consommateurs.
La fête est finie
Bref la fête est finie pour les détaillants dont les ventes du temps des Fêtes 2010 à l’échelle nationale ont augmenté à ce jour d’environ 3 % à 4 %, dépassant ainsi les attentes de 2 % à 3 %, d’après Ernst & Young.
Les ventes au détail devraient continuer à grimper en 2011 mais la bataille des parts de marchés sera féroce d’autant plus que les consommateurs sont de plus en plus exigeants. «Ils sont fiers de faire de bonnes affaires. Ils veulent en avoir toujours plus pour leur argent et sont toujours à l’affût des meilleures aubaines.», commente M. Baer.
Pour se démarquer, les détaillants devraient se concentrer sur l’expansion de leurs offres de produits ou de services en ligne, dit M. Baer. « Il n’est plus question de mode passagère, l’achat en ligne n’est pas prêt de disparaître.», affirme M. Baer.
Les détaillants devraient aussi davantage intégrer les médias sociaux dans leurs campagnes publicitaires, recommande l’expert.
