Au lendemain de Noël, les consommateurs d'un peu partout au pays ont pris les magasins d'assaut pour faire la chasse aux aubaines du Boxing Day.
Au centre-ville de Montréal, plus d'une centaine de personnes se sont massées devant la vitrine de la boutique d'électronique Future Shop. Ils ont attendu environ une heure avant l'ouverture des portes _ et ce, même s'il était possible de profiter des mêmes rabais en ligne depuis le 24 décembre.
Il s'agit d'un événement social et d'une journée formidable pour faire les boutiques, selon un employé de Future Shop, Thierry Lopez.
À l'instar du détaillant en électronique, plusieurs commerçants proposent désormais aux consommateurs de profiter des soldes du Boxing Day à l'avance sur leur site web. Mais les longues filées ne diminuent pas pour autant.
Le chaos qui règne dans les boutiques lors du Boxing Day procure une poussée d'adrénaline à certains chasseurs d'aubaines, fait valoir un expert en commerce au détail de l'Université Ryerson de Toronto, Brent Barr. Ceux qui préfèrent consommer dans le confort de leur foyer ne se seraient probablement pas aventurés dans les commerces de toute façon, juge-t-il.
Selon Brent Barr, les Canadiens auront dépensé davantage en 2010 qu'en 2009. De façon générale, la récession est terminée, la situation économique est meilleure au pays... et les Canadiens n'hésitent pas à s'endetter davantage.
D'après le président du Conseil québécois du commerce de détail, Gaston Lafleur, le Boxing Day et la semaine qui suit ont un impact majeur sur les profits des commerçants. Il souligne également que plusieurs clients se présentent avec les certificats cadeaux qu'ils ont reçus pour profiter des rabais après-Noël.
Pas moins de 40 pour cent des Québécois avaient indiqué dans un sondage mené par le Conseil qu'ils donnaient des certificats cadeaux à leurs proches pour Noël.