Les Grecs faisaient la queue vendredi dans les quelques stations-service encore approvisionnées, suite à près d'une semaine de grève des douaniers, qui protestent contre le plan d'austérité du gouvernement pour réduire l'énorme déficit public du pays et alors que les taxis grecs se sont mis en grève pour 24h.
Les douaniers grecs, qui devaient initialement achevé jeudi une grève tournante de trois jours, ont reconduit leur mouvement jusqu'à mercredi, jour fixé pour la grève générale dans le pays.
Les importations et exportations sont considérablement entravées par la grève des douaniers mais ce sont les réserves d'essence qui s'en trouvent le plus affectées.
Les stations encore ouvertes sont obligées de rationner leurs clients à 20 euros (environ 28 $ CAN) par véhicule. Des policiers veillent à la bonne organisation des files d'attente, qui s'étendent sur plusieurs centaines de mètres.
Les syndicats protestent contre les mesures prises pour lutter contre la dette et le déficit. Le gouvernement veut notamment geler les salaires des fonctionnaires, réduire les primes, repousser l'âge de la retraite de deux ans, à 63 ans, d'ici 2015 et augmenter les impôts.
Cette semaine, l'Union européenne a donné rendez-vous à la Grèce le 16 mars, pour vérifier si les mesures prises sont suffisantes ou s'il faut en adopter d'autres, en vue de tenir les objectifs d'assainissement budgétaire.
