Shoppers Drug Mart, l’exploitant de la bannière Pharmaprix au Québec, ressent les effets secondaires de la législation sur le prix des médicaments génériques. La baisse de leur prix a réduit les revenus tirés de la croissance des ventes.
Au premier trimestre, l’entreprise de Toronto a enregistré un bénéfice par action de 0,59$, exactement ce que prévoyaient les analystes interrogés par Bloomberg. C’est une augmentation de 5,9%.
Les revenus sont en progression de 3,8% à 2,486 G$. C’est une peu moins que la prévision des analystes à 2,489 G$. Les ventes dans les magasins comparables sont en hausse de 2,5%.
« Même s'il nous reste encore à affronter des obstacles sur le plan de la réglementation, nous continuons d'afficher des résultats supérieurs à ceux du marché, commente Domenic Pilla, le pdg. Nous avons réussi à atteindre un volume d'ordonnances supérieur à celui du marché et à réaliser de solides ventes et gains de part de marché à l'avant du magasin.»
Dans la division pharmacie, les ventes ont augmenté de 3,3% à 1,207 G$. La croissance est cependant freinée par la baisse des prix des médicaments génériques.
Le nombre d’ordonnances a augmenté de 7,3%. À l’inverse, la valeur moyenne des ordonnances recule cependant de 4,8%. Les médicaments génériques ont représenté 60,7 % des ordonnances exécutées comparativement à 57,6 % à la même période l’an dernier.
Dans la vente au détail (l’avant du magasin), les revenus ont augmenté de 4,3% à 1,278 G$. Les ventes des établissements comparables ont augmenté de 3,3%.
La société note que le bénéfice d’exploitation à 175 M$ demeure inchangé. Les gains de productivité ont été grugés par l’expansion du réseau, explique la société. La superficie de vente a augmenté de 3%.
Le dividende trimestriel est maintenu à 28,5 cents. Au premier trimestre, Shoppers a racheté 2 millions d’actions dans le cadre de son programme de rachat d’action. Le prix de rachat moyen est de 42,60$, ce qui représente un coût de 85,6 M$.