Les perspectives pour l'exercice 2010 en cours ne s'annoncent pas très bien pour Loblaw. Photo : Loblaw
Loblaw n’est guère enthousiaste quant à ses perspectives pour l'exercice 2010 en cours. La plus importante chaîne de magasins d'alimentation au pays a d’ailleurs vu ses revenus et ses profits reculer au cours de son quatrième trimestre de 2009.
L'entreprise prévoit que ses résultats de 2010 seront encore affectés par la déflation et la concurrence accrue, de même que par l'accroissement de ses investissements dans les technologies de l'information et sa chaîne d'approvisionnement.
Pour le trimestre terminé le 2 janvier dernier, Loblaw, qui détient notamment les bannières Loblaws, Maxi et Provigo, a enregistré un bénéfice net de 165 millions $, ou 59 cents par action, contre 190 millions $, ou 70 cents par action, un an auparavant.
La variation est de 13,2%. Les ventes du trimestre ont, pour leur part, diminué de 5,6%, pour s'établir à 7,31 milliards $.
Le dernier trimestre complété avait toutefois une semaine de mois que le trimestre correspondant de l'exercice précédent.
Au quatrième trimestre de 2009, les ventes des magasins comparables, soit ceux ouverts depuis plus d'un an, ont diminué de 7,8 pour cent, alors qu'elles avaient crû de 10,6 pour cent l'année précédente.
Pour l'ensemble de l'exercice, Loblaw a enregistré un bénéfice net de 656 millions $, en hausse de 19,3 pour cent par rapport à celui de 550 millions $ obtenu l'année précédente. Ses ventes ont baissé de 0,2 pour cent, pour s'établir à 30,74 milliards $.
Commentant ces résultats, le grand patron de l'entreprise, Galen Weston, a expliqué qu'en ce début de 2010, il continue de s'attendre à ce que les ventes et les marges de Loblaw aient à composer avec un contexte de déflation et une concurrence s'intensifiant.
Il a ajouté que Loblaw prévoit accroître ses investissements dans les technologies et dans sa chaîne d'approvisionnement, ce qui devrait avoir un impact négatif d'environ 185 millions $ sur les revenus d'exploitation par rapport à 2009. La compagnie prévoit en outre maintenir son niveau de dépenses en immobilisations à environ 1 milliard $.
