La direction assure qu’elle offrira aux cinq employés et au gérant du Centre PLE Wal-Mart des postes à des salaires concurrentiels dans d’autres ateliers ou dans un autre rayon de la succursale de Gatineau.
«La fermeture du Centre PLE est le résultat d’une convention collective irréaliste», soutient Wal-Mart. Elle ajoute que les hausses salariales prévues par la convention aurait eu comme conséquence une hausse d’au moins 30% des coûts d’exploitation.
«La convention collective imposée ne fait que refléter la moyenne salariale payée à des employés d'établissements analogues effectuant sensiblement les mêmes tâches», réplique Louis Bolduc, directeur au Québec des Travailleurs et travailleuses unis de l'alimentation et du commerce et vice-président de la FTQ.
Selon Yanick Deschênes, directeur des affaires corporatives au Québec pour Wal-Mart Canada, les centres du pneus fonctionnent avec de minces marges de profits. Une hausse de 33% des salaires n'aurait pas été rentable dans ces circonstances.
Par ailleurs, il souligne, qu'une augmentation des prix n'aurait pas été appréciée par les consommateurs en temps de ralentissement économique.
Le vice-président aux affaires corporatives, Andrew Pelletier, précise qu’«une augmentation dramatique des prix va à l’encontre de l’engagement de Wal-Mart d’offrir les plus bas prix aux clients».