Couche-Tard: la CSN déboutée

Publié le 29/09/2011 à 15:54, mis à jour le 29/09/2011 à 15:59

Couche-Tard: la CSN déboutée

Publié le 29/09/2011 à 15:54, mis à jour le 29/09/2011 à 15:59

Par La Presse Canadienne

[Photo : LesAffaires.com]

La Commission des relations du travail rejette la demande de la CSN, qui voulait qu'elle ordonne à Couche-Tard de rouvrir l'un de ses dépanneurs fermé récemment. La CSN arguait qu'il s'agissait d'une fermeture pour se débarrasser du syndicat.

PLUS: Fermeture d'un Couche-Tard: l'entreprise négociait la vente du bâtiment

La Confédération des syndicats nationaux avait déposé une demande d'ordonnance provisoire dans le but de faire rouvrir le dépanneur situé à l'angle des rues Jean-Talon et D'Iberville. La cause a été entendue mardi.

Dans sa décision, le juge administratif Jacques Vignola explique que comme la fermeture est réelle et définitive, et qu'il ne s'agit pas d'un déménagement ou d'un transfert, la jurisprudence est claire: la Commission ne peut ordonner la réouverture de l'établissement.

Il rejette également la demande de la CSN qui, lors de l'audience, avait demandé qu'à défaut d'ordonner la réouverture du dépanneur, elle ordonne à Alimentation Couche-Tard de rappeler les salariés qui ont perdu leur emploi dans un autre de ses établissements.

La Commission fait valoir qu'une telle mesure de redressement peut être appropriée dans un cas de fermeture qui constitue un acte déloyal ou qui procède de motifs illégaux. Elle estime toutefois qu'il n'y a pas lieu de rendre une telle ordonnance au stade provisoire.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.