L'Allemagne (+1%), comme d'autre pays développés (États-Unis +1%, Japon +4%) affiche tout de même une croissance des ventes en volume, tout comme les grands pays en développement (Inde +20%, Russie +9%, Chine +7%, Brésil +6%).
En dehors de l'Europe, toutes les régions du groupe affichent une croissance du chiffre d'affaires et du bénéfice d'exploitation.
L'action gagnait 1,11% à 77,33 dollars vers 15h30 GMT à la Bourse à New York.
Pour Michael Branca, analyste chez Barclays, les bénéfices ont profité d'un taux d'imposition moins sévère que prévu. Cela ne l'empêchait pas de rester positif au sujet des perspectives du groupe, remarquant dans une note que "de meilleures perspectives pour les coûts d'approvisionnement et des initiatives de productivité devraient bénéficier à l'exploitation, tout en donnant la flexibilité nécessaire pour gérer l'incertitude macroéconomique".
Pour sa part, le groupe a noté que le raffermissement du dollar se ferait encore lourdement sentir sur les bénéfices du troisième trimestre.
"Les consommateurs à travers le monde continuent à subir les effets du prolongement des incertitudes en Europe, de la modération de l'économie en Chine et de la lente reprise aux États-Unis", a déclaré M. Kent lors d'une téléconférence avec des analystes.
Il a aussi noté que si le groupe avait bénéficié d'un relèvement des prix qu'il facture, en particulier aux États-Unis, cet effet allait s'estomper avec le temps.
Le groupe a rappelé par ailleurs que ses actionnaires avaient approuvé le 10 juillet le principe d'une division de ses actions. "Le 10 août, chaque actionnaire (enregistré au 27 juillet) recevra un titre supplémentaire par titre qu'il détient".
La division des actions, qui revient à doubler le nombre de titres en circulation, a pour effet de rendre chaque titre plus abordable pour les investisseurs, et la capitalisation boursière du groupe plus liquide.