La direction vise ouvrir 30-40 magasins par année, soit une croissance d’environ 5-6 % par année. Si on ajoute le potentiel d’accroître les ventes comparables d’un autre 4-5%, vous avez une entreprise qui peut avoir une croissance de ses revenus de 10 % pendant plusieurs années.
C’est intéressant en soi.
Comme vous pouvez vous en douter, j’ai des points d’interrogation. La première : j’ai observé une érosion quasi systématique des marges bénéficiaires. Les marges BAIIA (soit les profits avant impôts, amortissement et intérêts divisés par les revenus) sont en baisse depuis 2006.
Ellles sont passées de 16,5 % en 2006, à 1,64 % en 2007, 15 % en 2008 et 14,1 % en 2009.
Pour un commerce qui vend des bébelles à 1$, voilà une tendance inquiétante.
L’autre point noir est la dette élevée. Dollarama au 2 août avait une dette totale de 776 M$ par rapport à un actif total de 1,3 milliard et un avoir des actionnaires de 91,8 M$.
Une partie de l’argent de l’émission servira à réduire la dette, diminuant un peu ce problème
Enfin, reste un grand inconnu : l’évaluation. En effet, le prix de l’émission n’a pas encore été décidé.
À 15 fois les profits ou moins, vous avez possiblement un bon titre.
Qu’en pensez-vous?