Aimia veut prospérer dans les pays en développement

Publié le 06/02/2012 à 16:14, mis à jour le 13/02/2012 à 11:21

Aimia veut prospérer dans les pays en développement

Publié le 06/02/2012 à 16:14, mis à jour le 13/02/2012 à 11:21

Rupert Duchesne, président et chef de la direction d'Aimia. Photo: Aimia

L’avenir de la montréalaise Aimia, anciennement connue sous le nom de Groupe Aeroplan, passera par sa capacité de s’implanter dans les principaux pays en développement.

C’est le message qu'a envoyé le président et chef de la direction d’Aimia, Rupert Duchesne, devant la presse au cours d’un bref entretien accordé cet après-midi à Montréal, en marge d’une présentation uniligue anglaise devant les membres du Cercle canadien de Montréal.

«Nous avons beaucoup investi dans les économies traditionnelles. Et nous continuerons de le faire, a-t-il déclaré. Mais si nous désirons avoir encore du succès dans dix ans, on doit faire notre place dans les pays en développement».

Il a souligné le fait que l'entreprise montréalaise a commencé à faire des affaires en Inde en 2010 et qu’elle a mis sur pied une coentreprise au Brésil en novembre dernier. La société est également présente dans des plus petits marchés comme le Chili, le Mexique et l’Indonésie.

Mais Aimia tarde encore à s’implanter en Chine, et ce en dépit de l’intérêt énorme que suscitent ses prévisions de croissance, a reconnu M. Duchesne.

«Nous avions regardé ce pays de près il y a trois ans avant de nous en détourner un peu. C’est un pays où il est facile de manufacturer des objets, où il est aussi facile d’offrir des services professionnels, mais où les marques nationales (comme Petro-Canada ou la Banque Nationale par exemple) sont encore peu développées.»

Cette situation, dit-il, force Aimia à l’exploration de stratégies atypiques. Dans le cas particulier de la Chine, Aimia compte mettre en place une stratégie régionale, combinée avec des alliances sectorielles (banques, assurance, transport, etc). C’est ainsi, croit M. Duchesne, qu’Aimia parviendra à s’imposer.

Le développement des affaires dans les pays émergents pourrait compenser les difficultés rencontrées en Europe. Les choses vont si mal dans certains de ces pays, soutient M. Duchesne, qu'il «est devenu difficile d'y faire des investissements intelligents».

De leur côté, le Brésil, l'Inde et la Chine constituent à eux-trois,  environ 90% de la croissance que l'ensemble des pays en développement ont à offrir aux entreprises comme Aimia. «Il vaut la peine de s'y attarder».

L'entreprise compte 3 800 employés dans plus de vingt pays, dont 800 sont situés à son siège de Montréal et un peu plus de 200 à Toronto. 

Aujourd'hui, le titre d'Aimia a clôturé à 12,57$, en baisse de 0,03$ ou de 0,24% à la Bourse de Toronto.

 

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