Rupert Duchesne, le président d'Aimia, fait face à des défis financiers de taille, alors que l'instauration d'une date d'expiration provoque une forte hausse des réclamations de points accumulés par les membre de l'ex-Groupe Aeroplan.
La firme de courtage Versant Partners recommande la vente pure et simple des actions d’Aimia, anciennement Groupe Aéroplan, particulièrement inquiète de la forte hausse du volume d’échanges de points (ou miles) par ses membres au cours du quatrième trimestre.
Dans son rapport, publié vendredi au lendemain du dévoilement des derniers résultats d’Aimia, l’analyste Neil Linsdell soutient que la poursuite d’un tel volume d’échanges au cours des 24 prochains mois pourrait avoir un impact négatif sur le niveau d’encaisse de l’entreprise.
En conséquence, Versant Partners abaisse sa recommandation de «neutre» à «vendre», et réduit son cours cible sur un an de 11,25$ à 11$, avec un rendement négatif anticipé de -4,25%, même en tenant compte des dividendes.
Au moment de la publication de ce rapport (le 24 février), le titre d’Aimia se négociait à 12,10$ l’action à la Bourse de Toronto. Au cours des cinq dernières séances, Aimia a chuté de 0,47$ ou de 3,67%.
L’instauration encore récente d’une date limite (décembre 2013) pour l’utilisation des points accumulés par le passé serait responsable de cette soudaine hausse de demande d’échanges de point par les membres. Au cours du quatrième trimestre, les activités d’échange de points (19,3 milliards de points) chez Aeroplan Canada ont grimpé de 18,3%, alors que l’émission de points n’a augmenté que de 1,5% ( à 22,8 milliards) durant la même période.
