Des technologies qui facilitent la vie des conducteurs

Offert par Les Affaires


Édition du 18 Juin 2016

Des technologies qui facilitent la vie des conducteurs

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Édition du 18 Juin 2016

Audi veut commercialiser d’ici 18 mois son « Piloted Parking », une fonction qui permet à la voiture de se stationner seule, sans la présence d’un conducteur.

La moitié des Nord-américains exigent, en salle d'exposition, une démonstration complète des technologies embarquées avant de finaliser l'achat d'une nouvelle voiture. C'est ce que révélait une étude réalisée l'année dernière par Auto Alliance, un regroupement de constructeurs automobiles qui travaillent au développement technologique commun pour l'industrie.

Le même organisme est revenu à la charge, il y a quelques semaines, en exigeant des gouvernements américain et canadien de modifier leurs lois pour favoriser, le plus rapidement possible, l'implantation des technologies de conduite autonome.

Mais cette position n'est pas partagée par tous les intervenants. C'est le cas de Masaharu Kondo, le président de Mazda Canada, qui ne voit pas la nécessité de se précipiter dans ce domaine. «Nous voulons nous assurer que le conducteur veut déléguer son contrôle. Pour le moment, la plupart des conducteurs sont plutôt attachés à décider eux-mêmes de la réaction de la voiture dans certaines circonstances», dit-il.

Des systèmes en développement

Pour Dave Coleman, un des responsables de la R-D chez Mazda Amérique du Nord, les technologies actuelles dans les voitures sont essentiellement axées sur le confort des occupants. Un peu sur la sécurité aussi, «mais avec des limites», précise-t-il.

Parmi les technologies les plus courantes, celles qui concernent le système multimédia et la connectivité sont les plus développées. «La connectivité avec les téléphones intelligents a résolu beaucoup de problèmes», précise Dave Coleman. Pensons seulement aux commandes vocales et aux autres développements actuellement en cours d'implantation, comme la reconnaissance faciale et gestuelle.

Quant aux technologies faisant des voitures des véhicules semi-autonomes, Dave Coleman est moins optimiste. «Même les systèmes les plus avancés, comme ceux de Tesla, font des erreurs à répétition. Tant et aussi longtemps qu'il ne sera pas possible de peser sur un bouton et de faire une sieste pendant que la voiture nous conduit là où l'on veut, les voitures autonomes n'existeront pas. Il faudra compter au moins une bonne dizaine d'années, sinon plus, pour y parvenir.»

Quelques exemples bien réels

La lecture des panneaux de vitesse

Vous savez exactement où vous désirez vous rendre. Soucieux de ne pas perdre de temps, vous avez inscrit votre destination dans votre système de navigation par satellite. Si vous êtes au volant d'un Audi Q7 2016, vous pourriez même ne pas avoir à vous préoccuper des limites de vitesse. Des caméras embarquées sont capables de reconnaître les panneaux de signalisation, y compris les limites de vitesse, un système déjà proposé dans plusieurs véhicules. Là où l'Audi Q7 excelle, c'est que le système est capable de jumeler cette information avec la carte de navigation et qu'il ralentit de lui-même le véhicule pour que vous ne dépassiez jamais la limite permise. Il diminue même la vitesse en virage serré pour éviter tout dérapage du véhicule.

La reconnaissance du conducteur

À peine monté à bord de votre véhicule, le siège s'ajuste et la ceinture s'installe à la bonne hauteur. Vous appuyez sur le bouton de démarrage, la température est réglée à celle que vous aimez, et votre station de radio préférée joue vos airs favoris. On croirait presque que votre auto vous attendait. Ce qui n'est pas complètement faux. Un système de caméra embarqué (mais toujours en version prototype) permet, en visualisant le visage du conducteur, de le reconnaître et de se souvenir des réglages qu'il a effectués lors de son dernier passage.

Ce même système a aussi une fonction plus sécuritaire : il est capable, en regardant votre visage, de déceler les signes de fatigue, notamment le regard fixe ou les paupières tombantes, et vous avise qu'il est grand temps que vous fassiez un arrêt. C'est notamment le cas chez Mercedes.

Les constructeurs automobiles Volvo, Audi et BMW proposent également différents systèmes de reconnaissance du conducteur.

Le conducteur, un chef d'orchestre

Au volant, il faut se concentrer sur la route. Pas le temps de jouer avec les dizaines de boutons, ou de faire défiler les menus et sous-menus du système de divertissement. BMW y a pensé et a créé le premier véhicule doté de la reconnaissance gestuelle, la BMW série 7. Pour le moment, les gestes reconnus sont peu nombreux, mais il est toujours agréable, d'un simple mouvement de la main, d'augmenter ou de diminuer le volume de la radio, par exemple. Des dizaines d'autres fonctions sont aussi à l'étude, mais aucune ne touche directement la conduite.

Le remplacement du valet de restaurant

Tout le monde connaît les capteurs qui entourent les véhicules et qui permettent de discerner la présence d'obstacles dans l'environnement immédiat de la voiture. Se stationner devient ainsi plus facile, même dans un espace restreint. Certains constructeurs, comme Ford, proposent de plus un système d'aide au stationnement. Après avoir appuyé sur un bouton et roulé à basse vitesse le long du stationnement, la voiture détecte un espace libre. Le conducteur n'a plus alors qu'à contrôler la vitesse avec le frein, le volant se chargeant tout seul des changements de direction. Audi veut pour sa part commercialiser d'ici 18 mois son «Piloted Parking», une fonction qui permet à la voiture de se stationner seule, sans la présence d'un conducteur. Vous arrivez à votre restaurant favori. Vous descendez de la voiture, puis, sur votre téléphone intelligent, vous lui indiquez d'aller se stationner. La voiture s'éloigne d'elle-même, trouve un espace libre et s'y engouffre. Une fois le repas terminé, sorti du restaurant, vous réappuyez sur votre téléphone intelligent et votre auto viendra vous chercher à l'endroit précis où elle vous a laissé.

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