Volcan islandais : Transat peu affectée

Publié le 20/04/2010 à 15:47

Volcan islandais : Transat peu affectée

Publié le 20/04/2010 à 15:47

Photo : lesaffaires.com

L’éruption du volcan islandais qui paralyse une partie du trafic aérien au-dessus de l’Europe aura finalement peu d’impact sur le voyagiste québécois Transat A.T., selon son pdg, Jean-Marc Eustache.

En marge d’un dîner organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le grand patron de Transat s’est estimé chanceux dans les circonstances, alors que seulement quelques centaines de clients de Transat doivent encore être ramenés à bon port.

Visionnez des extraits du point de presse de Jean-Marc Eustache:

Cela est dû au fait que la saison de vols vers l’Europe de Transat commence à peine et que l’entreprise n’opère que quelques liaisons entre le Canada et l’Europe à cette période-ci de l’année.

« C’est difficile de dire combien ça va nous coûter, mais disons que nous sommes relativement peu affectés comparativement à d’autres », a-t-il mentionné.

Par ailleurs, il a dit ne pas constater d’impact à l’heure actuelle sur les réservations pour les voyages cet été.

M. Eustache a dit ne pas croire à un effet durable du volcan sur l’industrie du tourisme.

« C’est comme la grippe A ou avec le 11 septembre, qui était un événement terrible, ce qu’on constate en général, c’est que les gens oublient rapidement », a-t-il souligné.

Le Canada en déclin

Dans son discours devant la Chambre de commerce, M. Eustache s’en est pris à une foule d’acteurs, y compris l’industrie touristique elle-même qui se cannibaliserait, pour dénoncer le déclin du Canada en tant que destination touristique.

Alors que presque tous les pays dans le monde bénéficient d’une hausse du nombre de visiteurs étrangers, le Canada accuse une baisse de 15% des revenus provenant du tourisme international de 2002 à 2008, a-t-il souligné.

« Le Canada est en train de se sortir du marché», a-t-il déploré.

Plusieurs facteurs expliqueraient ce recul, selon M. Eustache, dont l’habitude des gouvernements de considérer l’industrie touristique comme une vache à lait, l’absence d’une stratégie coordonnée pour développer l’image du Canada, la hausse du dollar canadien et des infrastructures d’accueil déficientes.

«On n’arrive pas à penser tourisme et à agir stratégiquement. Avec notre part de marché en déclin, notre dollar fort et un produit en transition, l’idée d’une stratégie nationale, avec une vision renouvelée et une cohérence accrue, s’impose avec force», a-t-il soutenu, ajoutant que le Canada et le Québec jouissaient pourtant de paysages et de richesses patrimoniales extraordinaires.
 

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