Virgin America desservira Toronto à compter de juin. Mais rien ne dit qu’elle ne desservira pas aussi Montréal éventuellement.
Car le gestionnaire de l’Aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, à Dorval, Aéroports de Montréal (ADM), a bien tenté d’attirer la filiale américaine de Virgin Airlines avant qu’elle n’annonce, la semaine dernière, vouloir desservir Toronto.
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«Nos efforts sont demeurés vains. Mais ce n’est pas faute d’avoir essayé», a déclaré Christiane Beaulieu, vice-présidente, affaires publiques, d’ADM.
«On nous a dit que notre tour n’était pas venu. Que Toronto en profiterait d’abord, sans du tout exclure que Montréal la possibilité que Montréal fasse partie d’une prochaine vague d’expansion.»
L’entreprise américaine, à 25% propriété de Virgin Group, fondée par le bien connu Richard Branson, exploite présentement 28 appareils. Au cours de la prochaine année, elle prévoit ajouter neuf appareils à sa flotte, essentiellement composée d’Airbus A319 et A320.
Cela dit, ADM ne ressort pas toujours bredouille de ses efforts de démarchage, souligne Mme Beaulieu. Avec près de trois fois plus de passagers qu’à l’Aéroport Montréal-Trudeau, l’Aéroport Toronto-Pearson accueille aussi plus de ccompagnies aériennes que Montréal.
«Mais par ailleurs, Montréal-Trudeau accueille des compagnies aériennes que Toronto n’a pas», insiste Mme Beaulieu.
Lesquelles ? «Air Algérie, Royal Jordanian, Royal Air Maroc et Corsair notamment. Comme quoi, dit-elle, au grand jeu du démarchage, nous ne sortons pas toujours perdants.»
