Une entente de principe est conclue chez Swissport

Publié le 29/01/2020 à 10:39, mis à jour le 29/01/2020 à 10:54

Une entente de principe est conclue chez Swissport

Publié le 29/01/2020 à 10:39, mis à jour le 29/01/2020 à 10:54

Par La Presse Canadienne
Un avion

(Photo: JP Valery/ Unsplash)

Une entente de principe est finalement intervenue quant au renouvellement de la convention collective chez Swissport aux aéroports Montréal-Trudeau et Mirabel, alors que la grève dure depuis un mois.

Une porte-parole de Swissport et le syndicat, l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale, affiliée à la FTQ, ont confirmé l’information mercredi matin.

L’entente est intervenue au petit matin mercredi. Les parties patronale et syndicale étaient justement réunies pour une séance de médiation durant la journée de mardi.

Il s’agit d’une deuxième entente de principe, puisque la première, intervenue le 21 décembre, avait été rejetée à 90 pour cent par les membres réunis en assemblée générale. Après ce rejet, la centaine de syndiqués avaient déclenché une grève, le 31 décembre dernier.

Le syndicat n’a pas voulu donner de détails sur le contenu de l’entente de principe, préférant en garder la primeur pour ses membres, comme c’est habituellement le cas en pareille circonstance.

Les syndiqués doivent se réunir en assemblée, jeudi, pour en étudier le contenu et se prononcer. Si l’entente de principe est entérinée par les travailleurs, le retour au travail s’effectuerait au plus tard le 4 février, a-t-on précisé de source syndicale.

Swissport Fuelling Services est une entreprise qui fait le ravitaillement d’avions, en sous-traitance, aux aéroports Montréal-Trudeau et Mirabel.

Mardi, le Bloc québécois et le Nouveau parti démocratique étaient intervenus aux côtés du syndicat pour demander à la ministre du Travail, Filomena Tassi, de modifier le Code canadien du travail, afin d’encadrer le recours à des travailleurs de remplacement (scabs). Le NPD avait même annoncé qu’il allait de nouveau déposer un projet de loi à cet effet.

Les deux partis politiques avaient également demandé au gouvernement Trudeau de mieux encadrer le « contract flipping ». Il s’agit d’une pratique qui consiste à changer de sous-traitant, ce qui fait que les travailleurs perdent alors leur emploi, pour être réembauchés par un autre sous-traitant, pour faire le même travail, avec le même équipement, mais avec un salaire moindre et des conditions de travail moins bonnes.

 

 

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