L’impact de la récession dans le secteur industriel sera moins marqué qu’en Ontario, la base manufacturière étant plus diversifiée au Québec. De plus, les segments militaires de certaines activités apporteront de la résilience.
Le Québec devra néanmoins affronter la crise des secteurs des forêts et des baisses de près de 50% des prix du cuivre et du zinc qui affecteront son secteur minier.
La Banque Scotia estime que les secteurs des biotechnologies et du jeu vidéo afficheront aussi une bonne résilience.
Quant au secteur des services, sa contribution au PIB sera en recul, notamment dans le secteur de la distribution, la consommation étant en régression.
Les prévisions de la Banque Scotia sont négatives pour l’ensemble du Canada avec une contraction nationale de 2,5%, soit le recul le plus important depuis 1982. Aucun secteur d’activité n’est véritablement à l‘abri et les économies les plus résilientes sont celles qui sont le plus diversifiées.
Ce sera la montée en puissance des dépenses de l’État qui soutiendra l’activité économique. Mais son impact ne devrait véritablement être ressenti qu’en 2010. Le Canada a choisi de dépenser dans les infrastructures et des délais sont à prévoir dans la mise en œuvre des projets.