Les attentes des travailleurs québécois sont moins élevées qu’en 2008. Le sondage CROP-ORHRI de l’an dernier indiquait des attentes de hausses salariales de 3,9%.
«Les attentes sont moins élevées cette année... Cela est probablement dû à l'incertitude qui plane quant à la stabilité de l'économie canadienne face à la crise financière qui sévit chez nos voisins du Sud», dit Florent Francoeur, président-directeur général.
Les cadres et les employés des institutions financières choyés ?
Au Québec, les cadres de direction devraient recevoir l’augmentation la plus élevée avec un taux moyen de 3,24%, moyenne encore plus élevée dans le secteur privé (3,5%).
Les augmentations prévues pour le personnel technique et administratif sont de 3,13% et celles prévues pour le personnel horaire syndiqué sont de 2,71%.
Les employés des secteurs public, parapublic et municipal recevront les plus faibles augmentations (2,73%). Toutes catégories confondues, c’est le personnel horaire non syndiqué de ces secteurs qui devrait recevoir les hausses les plus faibles (2,1%).
Les travailleurs des secteurs privés et du secteur des institutions financières, assurance et immobilier seraient les plus choyés avec des hausses de 3,43% et de 3,21%.
Ceux du secteur manufacturier devraient composer avec des augmentations de 2,9%.
Au Canada, la moyenne des augmentations salariales prévues par les employeurs de tous les secteurs est de 3,4%. L’étude a été réalisée auprès de 2300 organisations.