De là son plan de relance qui demande (pour l'instant) 825 milliards $ US. La remontée sera lente et elle va exiger des sacrifices (comprendre « coupes »), soutient-il.
Pendant ce temps, à Québec, on propose des mesurettes, comme ce crédit d'impôt à la rénovation avec un seuil d'entrée ridiculement haut (à partir de 7 500 $). Et à moins que vous ne travailliez au salaire minimum, il n'y a rien qui vous touche directement dans ce que vient d'annoncer le gouvernement Charest.
À Ottawa, on saura dans une semaine ce que va proposer le gouvernement Harper. Mais le ratage de l'automne dernier n'est pas inspirant. Un gouvernement minoritaire est mal placé pour imposer ses vues, surtout quand il a visé tout croche la fois précédente. En face de lui, une improbable coalition ne tiendra pas. Et comme Michael Ignatieff a hâte de devenir premier ministre à son tour, les probabilités sont grandes que nous retournions encore une fois en campagne électorale. Beau programme de création d'emplois que celui de travailleurs d'élection !
Nous allons donc regarder vers Washington, par envie et par défaut. Non pas que les initiatives de Barack Obama soient parfaites. Mais au moins, on sent une énergie nouvelle. Une volonté de brasser les choses. Le désir de redonner confiance à la population. Avec un peu de chance, l'effet pourrait être profitable chez nous aussi.
C'est vrai que les Américains ont le dos au mur et qu'ils doivent se ressaisir. Ici, nos dirigeants viennent à peine de reconnaître, du bout des lèvres, qu'il peut y avoir des problèmes... Et vous vous attendiez à ce qu'ils se comportent soudainement en chefs d'état ?
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