Depuis vingt ans, le Québec a recueilli 30,1% de la valeur des contrats accordés par l’Agence, alors que l’Ontario a su attirer jusqu’à 50% de plus de ces contrats, pour une part totale de 45,5%.
En vertu des objectifs de l’ASC, le Québec et l’Ontario devraient se partager une part égale de la valeur des contrats de 35% chacun. C’est donc dire que le Québec ne reçoit pas sa part prévue alors que la part de l’Ontario excède aisément les objectifs de l’Agence.
Le Québec n’est pas la seule à souffrir de ce déséquilibre dans l’attribution des contrats. C’est le cas des provinces de l’Atlantique (3,4%) en particulier. Ces dernières devraient, en principe, s’être vu accorder 10 % de la valeur des contrats de l’ASC depuis vingt ans.
Il en va de même des provinces des Prairies et de la Colombie-Britannique. Dans leur cas, par contre, la réalité se rapproche davantage des objectifs ; depuis 20 ans, les Prairies ont reçu 9,4% de la valeur des contrats de l’Agence, tandis que la Colombie-Britannique a profité d’une part plus élevée encore, de 11,7%.
Contrats accordés dans le cadre du programme spatial canadien, de 1988 à 2007
Pourcentage de la valeur des contrats par région :
Atlantique: objectif: 10% réalité: 3,4%
Québec: objectif: 35% réalité: 30,1%
Ontario: objectif: 35% réalité: 45,5%
Prairies: objectif: 10% réalité: 9,4%
Colombie-Britannique: objectif: 10% réalité:11,7%
Source :Agence spatiale canadienne
Tableau : Les Affaires
Programme spatial: le Québec désavantagé
Publié le 20/07/2009 à 00:00
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