Petro-Canada voulait ajouter à sa raffinerie une installation pour traiter le pétrole épais tiré des sables bitumineux.
À cette divergence de vues, s’ajoute la chute du prix du baril de pétrole brut durant la dernière année qui a grugé la rentabilité des entreprises qui exploitent les sables bitumineux de l'Alberta. De surcroit, la crise financière a nui depuis plusieurs mois au financement des projets.
Jacques Vanier, président du syndicat représentant les 300 employés de la raffinerie de Montréal, ne croit pas que la décision de l'entreprise soit définitive, car elle a déjà consacré 500 millions $ au projet, elle a commandé les réacteurs et a établi les fondations de l'édifice.
Cette annonce porte un autre coup dur à l’industrie pétrochimique montréalaise puisque Shell a déjà annoncé son intention de fermer ou de vendre sa raffinerie. Montréal a déjà compté quatre raffineries, elle n’en compte plus que deux.
Avec PC