Élue dans Charlevoix en septembre 2007, Pauline Marois souhaite s'y établir d'ici à 18 mois, pour des raisons pratiques. Le couple doit construire une maison sur les terrains qu'il possède déjà à Saint-Irénée en bordure du fleuve.
En raison de ses responsabilités, elle entend tout de même conserver un pied-à-terre dans la région de Montréal. Elle dispose aussi d'une résidence à Québec.
Domaine controversé
En 2007, le clan Marois avait catégoriquement nié catégoriquement les informations du quotidien The Gazette selon lesquelles la résidence était construite sur des terres publiques.
Le journal soutenait que le domicile de L'Ile-Bizard de Mme Marois était en partie bâti sur des terres appartenant au gouvernement du Québec. Selon l'article, plusieurs des 41 acres du domaine se retrouveraient sur des terres expropriées par le PQ en 1978 en vue du prolongement de l'autoroute 440.
Changement d’image ?
La vente de cette résidence est-elle une opération de relations publiques ? Disons simplement qu’en avril 2008, Pauline Marois avait dit souhaiter que le lancement de son autobiographie lui permettrait de se débarrasser une fois pour toutes de l'image de "Castafiore" qui lui colle à la peau.
"Je suis une femme simple", avait dit la chef du Parti québécois lors de son autobiographie intitulé "Québécoise!".
La chef péquiste espérait s'affranchir de sa réputation de châtelaine extravagante qui regarde la plèbe de haut. Bref, elle tente de se défaire de l'image de la Castafiore, la cantatrice insupportable des aventures de Tintin.
"J'espère que ça brisera cette image (et) éloigner un peu en même temps cette impression que l'on a de moi que je suis une femme qui pèse sur un bouton et que tout tombe tout cuit dans mon assiette", avait dit Mme Marois.
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Avec PC