Il n'y aura pas de plan de sauvetage d'Aveos, a déclaré mardi le ministre fédéral des Transports, Denis Lebel, après la fermeture de l'entreprise qui s'occupait de l'entretien des avions d'Air Canada.
La semaine dernière, Aveos a annoncé la fermeture de ses ateliers. Sans préavis, les 2600 employés, dont 1800 à Montréal, se sont retrouvés sans emploi. Air Canada était le principal client d'Aveos et bon nombre de ses employés d'entretien travaillaient auparavant pour le transporteur aérien.
Depuis, le ministre Lebel se fait accuser d'inaction dans le dossier par les employés d'Aveos et par l'opposition. Ils demandent au gouvernement d'intervenir pour forcer Air Canada à respecter sa loi constituante, qui exige que les activités d'entretien des avions soient maintenues en tout temps à Montréal, à Mississauga en Ontario et à Winnipeg.
Bombardé de questions aux Communes, le ministre a été ferme mardi, affirmant qu'il s'agit d'une décision d'affaires impliquant deux entreprises privées et que le gouvernement n'envisage aucun plan de sauvetage pour Aveos et Air Canada.
Denis Lebel a fait cette déclaration peu après une manifestation sur la Colline parlementaire de quelques centaines d'employés mis à pied d'Aveos.