Cette initiative qui ressemble à une nationalisation mais n’en porte pas le nom vise à rassurer les actionnaires des grandes banques telles que Citigroup et Bank of America dont la solidité financière pourrait s’avérer défaillante.
Dès mercredi, le département du Trésor soumettra les banques à un test de stress visant à évaluer leur résilience. Celles qui réussiront à cette épreuve obtiendront de l’aide sous la forme de rachat par les autorités de leurs actifs dits toxiques.
En cas d’échec, deux scénarios sont possibles. Les petites banques dont la faillite ne remet pas en cause la stabilité du système bancaire seront déclarées insolvables et passeront sous le régime des faillites. Les plus grandes banques obtiendront du «capital temporaire», consolidant ainsi leur bilan et leur permettant de maintenir leurs activités.
En assainissant ainsi le bilan des banques américaines, Washington veut leur permettre de repartir sur de nouvelles bases et de relancer le flux de crédit dans l’économie.
Cette annonce n’a pas suffi à rassurer les marchés qui sont repartis à la baisse lundi matin. Mais les actions de Citigroup et de Bank of America ont rebondi gagnant 10% en matinée.