À Québec, où ce dossier est très cher au premier ministre, Jean Charest, plusieurs activités souligneront le lancement de ces négociations. Québec fait d’ailleurs la promotion d’un tel accord depuis 2006.
Le premier ministre Jean Charest soutient que l'amorce de ces négociations permettra de faire pression sur l'Union européenne afin que soit levé l'embargo à l'endroit des produits du phoque.
Comme son ministre de l'Agriculture, Laurent Lessard, l'avait fait hier, M. Charest a affirmé ce matin que les opposants à la chasse aux phoques mènent une campagne qui déforme la réalité.
Le premier ministre a soutenu qu'il déploierait des efforts afin de préserver cette activité économique importante pour les Iles-de-la-Madeleine. «C’est frustrant pour nous parce que ce n’est fondé sur des réalités. Mais c’est une conséquence des décisions de ce parlement avec laquelle il va falloir vivre et continuer de se battre entre autres pour la population des Iles-de-la-Madeleine. Ça veut dire que les occasions seront multipliées pour revenir à la charge pour dire aux européens que ça ne tient pas la route», a affirmée M. Charest.
C'est l'ancien premier ministre Pierre Marc Johnson qui tiendra le rôle de négociateur en chef pour le Québec, durant ces pourparlers qui devraient durer au moins deux ans.
Avec PC