Par contre, la satisfaction des travailleurs chute lorsqu’il s’agit de la reconnaissance que leur porte leur employeur (71%), de la possibilité d’avancement dans la carrière (68%) et de la participation aux décisions (68%).
Enfin, un travailleur sur cinq affirme qu'il ne changerait d'emploi sous aucun prétexte. Pour les autres, seule la possibilité d'obtenir un meilleur salaire semble être un élément incitatif suffisant, puisque 26 % des travailleurs affirment que ce serait là le principal facteur qui pourrait les inciter à changer d'emploi.
Les travailleurs syndiqués plus insatisfaits que les autres
Près de la moitié des travailleurs syndiqués (45%) se disent insatisfaits de leur participation aux décisions, contre 18% chez les non-syndiqués, 42% sont insatisfaits de la reconnaissance que leur porte leur employeur, contre 19% chez les non-syndiqués, et 33% sont insatisfaits de leurs possibilités d’avancement, contre 24% pour les non-syndiqués.
«Dans les organisations syndiquées, on retrouve souvent davantage de satisfaction à l'égard de certaines conditions générales de travail comme la sécurité d'emploi ou les avantages sociaux», a précisé Florent Francoeur, président-directeur général de l'ORHRI.
Il ajoute que "l'adoption de pratiques de gestion des ressources humaines répondant aux nouveaux besoins des travailleurs exige une souplesse que les conventions collectives ne permettent pas toujours".
Le sondage a été dévoilé ce matin à l’occasion du congrès annuel de l’ORHRI.