D’une nation de consommateurs, les Américains sont en voie de se convertir en une nation d’épargnants. En novembre 2008, le taux d’épargne des ménages américains est revenu à 2,8% du PIB, alors qu’il avait atteint le creux de -2,5% du PIB en août 2005.
Cette inversion met fin à une tendance qui pendant 25 ans avait vu la part de la consommation dans l’économie passer de 67% à 71% et le taux d’épargne des ménages reculer de 10% pour passer frôler zéro.
Si le choc a été brutal en 2008, Vincent Delisle, stratège chez Scotia Capital, pense que le redressement sera plus souple en 2009 ramenant ainsi le taux d’épargne à 4,7% à la fin de 2009, et aux environs de 6% du PIB vers 2015.
«À terme, ce processus ramènera les États-Unis vers des taux de croissance plus proches de ceux de l’Europe, soit 2%, contre une moyenne de 3% ces dernières années», pense Vincent Delisle.
Ces nouveaux comportements pourraient aussi ralentir les effets du plan de relance de Barack Obama. Des 275 milliards de dollars américains que les démocrates comptent retourner aux consommateurs sous la forme de crédits d’impôts, une grande partie ne sera pas dépensée. Les Américains pourraient l’utiliser plutôt pour rembourser leurs dettes et consolider leurs finances en prévision d’une récession prolongée.
- Accueil
- Bourse
- Mes finances
-
Blogues
- Blogues
- John Plassard
- Josée Méthot
- Zoom sur le Québec
- Dominique Beauchamp
- Denis Lalonde
- Marine Thomas
- Le blogue de Jean-Paul Gagné
- François Normand
- Mathieu Blais
- Tommy Ouellet
- Nicolas Duvernois
- Philippe Leblanc
- Pierre Cléroux
- Dany Provost
- Jean Sasseville
- Gabriel Fortin
- Jenny Ouellette
- Martin Lalonde
- Mia Homsy
- Manuel St-Aubin
- Magali Depras
- Dans la mire
- Louise Champoux-Paillé
- Gabriel Marcu
- Techno
- stratégie
- Dossiers
- Événements
-