«Le Québec prend le 3e rang mondial lorsque l’on considère son nombre de développeurs par millier d’habitants», derrière la Colombie-Britannique et l’État de Washington, souligne André d’Orsonnens, président du conseil et chef de la direction de Druide informatique, et président du conseil d’Alliance numérique.
L’industrie compte plus de 6000 employés au Québec et près de 2000 emplois répartis entre les fournisseurs de technologie et les services créatifs, de production et de soutien.
L’étude de positionnement a été menée par Secor-Taktik pour le compte d’Alliance numérique. Elle a été dévoilée dans le cadre de la 5e édition du Sommet international du jeu de Montréal.
Une industrie à protéger
Par contre, certains nuages se pointent à l’horizon. La main-d’œuvre qualifiée se fait rare, le financement est insuffisant pour la création de contenu original et les jeunes entreprises n’ont pas l’expertise et les ressources commerciales pour pleinement réussir, soutient l’Alliance.
Dans ce contexte, le directeur général de l’Alliance numérique, Pierre Proulx, croit qu’il faut faire connaître l’industrie aux plus jeunes et les encourager à y faire carrière, créer de nouveaux leviers financiers, et offrir des services-conseils et un encadrement adéquat.
Il compte sur la concertation entre les différents paliers de gouvernement, les institutions financières et les entreprises du secteur.
«Les régions avec lesquelles le Québec est en concurrence mettent majoritairement en place, elles aussi, des mesures de soutien industriel pour attirer des entreprises de même que des ressources humaines et financières. Nous nous devons de surveiller l’évolution de ces mesures et de rivaliser avec elles. Il en va de la croissance continue de notre industrie», ajoute André d’Orsonnens.