Le recul du secteur de la fabrication (-1,0 %) a été généralisé. Quinze des 21 grands groupes ont perdu du terrain. Les sous-secteurs de la première transformation des métaux, des produits du pétrole et du charbon, des aliments, du papier et des produits en bois ont tous accusé des baisses importantes. Seules les productions de véhicules et de pièces automobiles ainsi que de produits informatiques et électroniques ont progressé.
La production du secteur de l'énergie (0,5%) ainsi que celle de l’extraction minière (-3,5%) ont également diminué. Les stocks de gaz naturel au Canada et aux États-Unis sont restés élevés, alors que le prix du gaz naturel est tombé sous les niveaux enregistrés à la fin de 2007.
Autre secteur, même réalité. La valeur ajoutée dans le commerce de détail a diminué de 0,6% sous l'effet de la réduction du volume des activités dans les magasins d'alimentation et de boissons et chez les concessionnaires de voitures neuves et d'occasion.
Toutefois, le volume des activités des grossistes a augmenté de 0,5 % en avril. Les plus fortes hausses ont été observées chez les grossistes de céréales, de produits alimentaires, de boissons et de tabac, ainsi que d'articles personnels et ménagers.
Quant à elle, l'activité dans le secteur de la construction s'est repliée de 0,1 % en avril. La baisse de la construction de bâtiments résidentiels a éclipsé la progression de la construction de bâtiments non résidentiels et des travaux de génie et de réparation.
Le marché de la revente de maisons a continué d'afficher des hausses appréciables qui se sont traduites par une progression importante des activités des agents et des courtiers immobiliers, en hausse de 8,2 % en avril et de 28 % depuis janvier ! Malgré la forte croissance au cours des trois mois précédents, l'activité dans cette industrie est demeurée inférieure de 6 % au sommet de septembre 2008.
Notons que le secteur de la finance et des assurances est resté pratiquement inchangé en avril. L'augmentation des ventes de fonds communs de placement a été atténuée par une diminution du volume des échanges sur les marchés boursiers.
