Cette confiance, dit-il, n’interviendra que si «les gouvernements nationaux agissent de manière étroitement concertée», ajoute-t-il.
«Il est difficile de juger à ce stade de l’efficacité précise de ces mesures. Toutefois, il revient aux gouvernements de communiquer clairement aux contribuables l’impact des mesures sur les finances publiques», lit-on au rapport.
Selon le FMI, la stabilité financière mondiale est encore plus à risque aujourd’hui qu’elle ne l’était en avril dernier et les risques de répercussions de la crise financière sur l’économie plus aigus.
L’épicentre de la crise financière demeure aux États-Unis où la chute du marché immobilier n’a pas encore été enrayée. Ainsi, les pertes sur créances américaines et titres sécurisées pourraient s’élever à 1 400 milliards, contre une estimation de 945 milliards en avril 2008. Cette première estimation avait été critiquée pour être trop pessimiste au moment de sa publication.